Paire d'Appliques

"Aux Femmes Ailées"



Rare paire d'Appliques
"Aux Femmes Ailées"
à trois lumières en bronze finement
ciselé, patiné et doré.

Riche ornementation à motifs de
têtes de dauphins, palmettes,
feuilles d'acanthe,
rosaces et tores de laurier.

Claude Galle

(1759 - 1815)


Epoque Empire

circa 1809


Hauteur 40 cm
Largeur 27 cm
Profondeur 23 cm


Nos appliques, bien que plus grandes et partiellement dorées, sont identiques à celles commandées à Claude Galle et livrées au Garde-Meuble, le 23 décembre 1809, pour le cabinet particulier de l'Empereur au Grand Trianon. Ces dernières devaient être placées dans le cabinet à côté de celui topographique qui sert à Napoléon de cabinet particulier jusqu'à l'installation, en 1813, du nouveau cabinet particulier ; la pièce devenant alors le cabinet du secrétaire.



Hauteur 30 cm


L'inventaire de 1809 - 1810 les décrit comme "deux bras de cheminée à trois lumières, femmes ailées portant des branches, bronze ciselé et doré".
Sous le règne de Louis-Philippe, elles resteront dans cette pièce qui servira de salon à la Princesse Clémentine.

Une autre paire d'appliques plus grandes, faisant partie de la même commande (23 décembre 1809) et décrites comme "une paire de bras à figure portant cinq lumières, le tout ciselé et doré en or mat" devaient rejoindre les précédentes pour être placées dans le cabinet particulier de l'Empereur au Grand Trianon.



Hauteur 48 cm

D'un modèle proche, bien que non identique, cet ensemble de quatre appliques fut placé dans la pièce à côté du cabinet topographique.
En 1813, sans souci de les apparier, les bras à cinq lumières furent installés dans le nouveau cabinet de l'Empereur, formant pendant avec une autre paire d'appliques nouvellement achetée à Ravio, figurant des enfants et décrites comme "deux bras en bronze ciselé et doré, enfants ailés, terminés à la partie inférieure par une palmette, les dits portant un brandon à cinq branches à trompe".



Hauteur 29 cm

Sous la Restauration, l'ensemble est à nouveau réuni dans le cabinet du secrétaire. Mais, à partir du règne de Louis-Philippe, les appliques, remises dans la chambre de la Princesse Clémentine, reprennent un emplacement voulu par Napoléon en 1813.


  Bibliographie

"Le Grand Trianon, Meubles et Objets d'Art"
  Inventaire Général du Musée National
  de Versailles et des Trianons
  Denise Ledoux-Lebard
  Tome I